mardi 27 octobre 2009

Cette semaine à Épilogue [1er novembre]





Bïa, la chanteuse n’a plus besoin de présentation. L’auteure-compositrice-interprète d’origine brésilienne trimballe ses rythmes du Sud depuis une dizaine d’années. Cinq albums à ce jour dont le plus récent, Nocturno, paru en 2008.

Mais Bïa, c’est aussi Bïa Krieger, l’écrivaine qui nous présente ces jours-ci son premier livre, le récit Les Révolutions de Marina, aux éditions Boréal.

Marina, c’est une jeune Brésilienne dans les années 70, peut-être un peu, beaucoup, Bïa elle-même. Une fillette aux parents iconoclastes, très engagés, dont les idées et les positions politiques dérangent le régime militaire en place.

Contraints à l’exil, Marina et ses parents referont régulièrement leur vie, au Chili, au Portugal. Une vie itinérante faite de déchirements, d’imprévus, mais aussi de découvertes et d’ouverture d’esprit.

Jeune fille à la faculté d’adaptation hors du commun, Marina est aussi marquée, à 12 ans, par la séparation de ses parents au moment du retour en terre natale, le Brésil. Pays où elle amorcera les «premiers jours du reste de sa vie».

Récits d’un pays, récits de filiation, bouquin d’aventures politiques et familiales Les révolutions de Marina est très beau livre, très bien écrit. Et en français, SVP !

Valérie Gaudreau a discuté avec Bïa Krieger le temps d'une chaleureuse et énergique discussion autour d'un café.


Épilogue, dimanche 12h
rediffusion lundi 10h
sur les ondes de CKIA 88,3-FM à Québec
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