Au grand plaisir de leurs très nombreux fans (Les Nombrils ont maintenant vendu plus
de un million d’exemplaires dans la francophonie), Delaf et Dubuc lançaient,
juste à temps pour Noël, le cinquième album des aventures de Karine, Jenny et
Vicky, Un couple d’enfer. Encore une
fois, la parution de l’album a soulevé l’enthousiasme du public et de la
critique, et pour cause : loin de s’essouffler, la série des Nombrils gagne en profondeur et,
au-delà des gags, l’histoire prend de plus en plus d’importance. Au tournant du
quatrième tome, la blonde et servile Karine se relookait, adoptait le noir et s’affranchissait des populaires
Jenny et Vicky pour se rapprocher d’Albin, le guitariste albinos. La table
était mise pour le cinquième tome, où les deux déesses de l’école cherchent à
reprendre leur influence sur leur faire-valoir et où l’on en apprend un peu
plus sur le mystérieux Albin. Tout ça sans oublier Dan, l’ancien copain de
Karine, qui regrette toujours de l’avoir quittée. Oui, au final, on constate
que la trame narrative des Nombrils
prend beaucoup de place, que tout est plus réfléchi, fignolé. Les Nombrils sont moins frivoles, mais
l’œuvre y gagne et impose une suite. Heureusement, il y a toujours Jenny pour
nous faire franchement éclater de rire. Les auteurs des Nombrils méritent franchement leur succès et il faut absolument
mettre les albums de cette série entre les mains des plus jeunes et des moins
jeunes en attendant le sixième tome.
Les Nombrils : un couple d'enfer, de Delaf et Dubuc, chez Dupuis.
- Bryan St-Louis
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