Il n’y a pas d’histoire, dans Docteur Nullité. Seulement un prétexte : un vieux riche, un peu sénile, est parachuté dans un village peuplé d’enfants orphelins, et donne en parallèle à cette trame des conférences ludiques, truffées d’incohérence et d’anachronismes, on ne sait trop où, sur l’histoire du monde et la vision très particulière qu’il en a. Un prétexte, on le répète : prétexte à jouer avec les mots, à s’amuser de l’histoire, à faire rire. On rit et on sourit, en effet, de cette douce folie, même si, bon, un peu plus d’histoire n’aurait aussi pas pu nuire. L’humour absurde ne plaira évident pas à tous, même si certains passages de cette petite fable sont vraiment savoureux. Enfin, un texte de prose humoristique : il y en a si peu dans notre littérature québécoise.
samedi 8 décembre 2007
Docteur ès imagination
Docteur Nullité, de Simon Paquet, chez Leméac, 131 pages.
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