lundi 17 novembre 2008

Cette semaine à Épilogue [23 novembre]




Andrée Laberge a été employée des services sociaux puis docteure en épidémiologie et chercheuse en santé publique.
Mais c'est pour son nouveau métier, celui d'écrivaine, qu'Épilogue a reçu Andrée Laberge. Après Les oiseaux de verre et L'Aguayo, Andrée Laberge a publié en 2006 La rivière du loup, un roman pour lequel elle a remporté le prix du Gouverneur général.

Elle nous revient ces jours-ci avec Le fin fond de l'histoire, un roman éclaté, bavard, qui nous présente quatre personnages, très forts et complexes, qui ont chacun à leur manière des comptes à régler avec le passé et leur identité. Il y a une jeune fille aux traits amérindiens qui n'ont rien à voir avec ceux de ses parents et qui se questionne sur ses origines.

Un infirmer solitaire, enfant orphelin et adulte divorcé qui tente de noyer son mal de vivre en aidant les autres, quitte à en faire un peu trop.

On rencontre aussi une «vieille folle», une femme de 78 ans, qui revient à Québec dans l'espoir de revoir son «chéri», un séminariste qui lui a fait un enfant. Occasion aussi de revivre de douloureux souvenirs des Cove Fields, ce Faubourg de la misère, érigé sur les Plaines d'Abraham pour loger les familles pauvres dans les années 40.

Et, dans tout ça, la voix frénétique d'un quatrième personnage, un sans-abri, qui observe cette galerie de personnages et intervient entre parenthèses dans un souffle d'écriture d'une grande spontanéité.

Chacun a sa petite histoire, intimement liée à la grande Histoire, celle de la Ville de Québec.

Valérie Gaudreau
a rencontré Andrée Laberge
À lire aussi, la critique de Valérie parue dans Le Soleil du dimanche 16 novembre.


Épilogue, dimanche 12h
rediffusion lundi 10h
sur les ondes de CKIA 88,3-FM à Québec
En direct sur le web

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