jeudi 27 septembre 2007

Deux bons coups pour les Humanoïdes Associés

Nouveautés pour tous les âges et tous les goûts, Les Humanoïdes Associés offrent une vaste gamme de bande-dessinée. La tendance actuelle vers le style manga est fortement représentée.

Carthago
- volume 1 : Le Lagon de Fortuna par Christophe et Eric Henninot.
À la recherche de gisements pétroliers sous-marins, une foreuse délivre d’une caverne un prédateur préhistorique encore bien vivant : le Mégalodon, ancêtre du grand requin blanc. Pêcheurs, océanographes, entrepreneurs et collectionneurs entament alors, chacun de leurs côtés, une chasse loin d’être gagnée d’avance... Cette histoire fort intéressante nous laissera cependant sur notre appétit, car il faudra attendre les tomes suivants pour savoir comment va clore l’aventure! En plus des dessins déjà forts réalistes, la coloration apporte à cette bande dessinée la profondeur même, sombre et épurée, des fonds marins encore très peu explorés.

Earl & Mooch - volume 1 : La nuit des chasseurs par Patrick McDonnell.
On les connaît pour les avoir vus et lus dans plusieurs quotidiens. Earl et Mooch ont maintenant leur album! On suit les petites aventures d’un chat et d’un chien de voisinage, qui deviennent copains grâce à leurs intérêts communs, comme la viande chez l’épicier. Les deux animaux se surprennent pourtant, chacun de leurs côtés, des différents comportements de leurs races respectives. Les dessins en noir et blanc sont plutôt simplistes, mais ces petites histoires sauront vous décrocher plusieurs sourires.

Pluie d’étéSergio Algozzino.
Une autobiographie «dessinée» de l’auteur, où nous le rencontrons à différentes étapes de sa vie. La génération des 25-35 ans se sentira particulièrement concernée en partageant, dans une première partie brillamment présentée, ses souvenirs d’enfance, ses intérêts et ses modèles. Malheureusement, on finit par s’ennuyer après les vingt premières pages alors que la lecture se poursuit plutôt sur un cheminement de vie qui manque d’insolite. Visuellement, des éléments graphiques (comme la numérisation d’autographe d’une personnalité connue) viennent renforcer le texte, mais on s’aperçoit par ce même procédé que l’auteur aurait pu aller plus loin dans la qualité de ses illustrations et donne donc l’impression d’un travail fait «à la sauvette».

Aucun commentaire: